Fécondation in vitro (FIV)

La fécondation in vitro (FIV) consiste à associer un ovule et un spermatozoïde en laboratoire. In vitro signifie hors du corps. La fécondation signifie que le spermatozoïde s’est fixé à l’ovule et y a pénétré.

Description : Fécondation in vitro

Normalement, un ovule et un spermatozoïde sont fécondés dans le corps de la femme. Si l’ovule fécondé se fixe à la paroi utérine et continue de croître, un bébé naît environ neuf mois plus tard. Ce processus est appelé conception naturelle ou non assistée.

La fécondation in vitro est une forme de procréation médicalement assistée (PMA). Elle consiste à utiliser des techniques médicales spécifiques pour aider une femme à concevoir. Elle est généralement utilisée lorsque d’autres techniques de fertilité moins coûteuses ont échoué.

La FIV comporte cinq étapes fondamentales :

Étape 1 : Stimulation, également appelée super ovulation dans la fécondation in vitro

  • Des médicaments, appelés médicaments contre la fertilité, sont administrés à la femme pour stimuler la production d’ovules.
  • Normalement, une femme produit un ovule par mois. Les médicaments pour la fertilité ordonnent aux ovaires de produire plusieurs ovules.
  • Au cours de cette étape, la femme subira régulièrement des échographies transvaginales pour examiner les ovaires et des analyses de sang pour vérifier les niveaux d’hormones.

Étape 2 : Prélèvement des ovules lors d’une fécondation in vitro

  • Une intervention chirurgicale mineure, appelée aspiration folliculaire, est réalisée pour retirer les ovules du corps de la femme.
  • L’intervention se déroule la plupart du temps au cabinet du médecin. Des médicaments seront administrés à la femme afin qu’elle ne ressente aucune douleur pendant l’intervention. Se basant sur l’échographie, le professionnel de santé insère une fine aiguille par le vagin jusqu’à l’ovaire et aux follicules contenant les ovules. L’aiguille est reliée à un dispositif d’aspiration qui extrait les ovules et le liquide de chaque follicule, un par un.
  • L’intervention est répétée pour l’autre ovaire. Des crampes peuvent survenir après l’intervention, mais elles disparaîtront en une journée.
  • Dans de rares cas, une laparoscopie pelvienne peut être nécessaire pour prélever les ovules. Si une femme ne produit pas ou ne peut pas produire d’ovules, des ovules donnés peuvent être utilisés.

Étape 3 : Insémination et fécondation

  • Le sperme de l’homme est placé avec des ovules de la meilleure qualité. Le mélange du sperme et de l’ovule est appelé insémination.
  • Les ovules et les spermatozoïdes sont ensuite stockés dans une chambre à atmosphère contrôlée. Le plus souvent, les spermatozoïdes pénètrent (fécondent) dans l’ovule quelques heures après l’insémination.
  • Si le médecin estime que les chances de fécondation sont faibles, le spermatozoïde peut être injecté directement dans l’ovule. C’est ce qu’on appelle l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) .
  • De nombreux programmes de fertilité pratiquent systématiquement l’ICSI sur certains ovules, même si les choses semblent normales.

Étape 4 : Culture d’embryons

  • Lorsque l’ovule fécondé se divise, il devient un embryon. Le personnel du laboratoire vérifie régulièrement l’embryon pour s’assurer de son bon développement. En environ cinq jours, un embryon normal possède plusieurs cellules en division active.
  • Les couples présentant un risque élevé de transmission d’une maladie génétique (héréditaire) à leur enfant peuvent envisager un diagnostic génétique préimplantatoire (DPI). Cette procédure est généralement réalisée 3 à 5 jours après la fécondation. Les scientifiques du laboratoire prélèvent une ou plusieurs cellules de chaque embryon et analysent le matériel génétique pour détecter des anomalies génétiques spécifiques.
  • Selon l’American Society for Reproductive Medicine, le DPI peut aider les parents à choisir les embryons à implanter. Cela réduit le risque de transmission d’une maladie à l’enfant. Cette technique est controversée et n’est pas proposée dans tous les centres.

Étape 5 : Transfert d’embryons et fécondation in vitro

  • Les embryons sont placés dans l’utérus de la femme 3 à 5 jours après le prélèvement des ovules et la fécondation.
  • L’intervention se déroule au cabinet du médecin, la femme étant éveillée. Le médecin insère un fin cathéter contenant les embryons dans le vagin, à travers le  col de l’utérus et jusque dans l’utérus. Si un embryon s’implante dans la paroi utérine et se développe, une grossesse est possible.
  • Plusieurs embryons peuvent être implantés simultanément dans l’utérus, ce qui peut donner naissance à des jumeaux, des triplés, voire plus. Le nombre exact d’embryons transférés est une question complexe qui dépend de nombreux facteurs, notamment de l’âge de la femme.
  • Les embryons non utilisés peuvent être congelés et implantés ou donnés ultérieurement.

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